samedi 24 décembre 2011


Les invitations au restaurants

Il revient à l'hôte de commencer à se servir et donc à commencer à ouvrir les baguettes. Ne pas faire l'erreur de vouloir ouvrir les baguettes avant l'hôte. C'est lui qui commence à se servir, puis sert les personnes autour de la table. Il est aussi , comme dans une maison, impoli de refuser un morceau de viande ou de légumes qui est mis dans le bol. Et comme chaque fois que l'on est invité, il faut manger de tout, même quand on n'aime pas trop et de dire que les plats sont très bons, quitte à le répéter plusieurs fois ! L'habitude des Chinois est de se lever très souvent de table pour porter un toast, qui se dit «  ganbei » , mais à la différence des pays occidentaux, il faut finir le verre d'un coup ! Faire très attention, car les « ganbei » sont à la bière et si les Chinois ont l'habitude de boire cul-sec des verres de bière, un Occidental peut être vite saoul et alors, si un Occidental est saoul, il perd la face. Donc faire très attention aux « ganbei » et mettre un doigt sur le verre pour montrer que l'on ne veut plus boire, ou ne pas finir le verre. Il faut en tout cas bien connaître ses limites.
D'ailleurs, une mauvaise expérience que l'on a vécu lorsqu'on travaillait en Chine nous a bien servit de leçon ! 15 jours après notre arrivée, la directrice a invité tous les étranger à aller passer le week-end dans sa maison secondaire. Le soir, au menu, on a eu droit à des crabes pas cuits, mais paraît-il délicieux pour les Chinois. Pour ne pas marquer mal, nous avons tout manger. Mais le pire est que le directrice, qui avait invité tous les grands pontes de la compagnie , et qui était assise à côté de nous, nous proposait toutes les 10 minutes d'aller porter un toast à untel, président des relations international… untel, puis un autre….
Et à chaque fois, nous devions faire « ganbei » et finir notre verre. Comme à l'époque, on ne savait pas trop comment se sortir de cette situation, cela a continué jusqu'à ce que l'on demande les toilettes, qui heureusement se trouvaient à l'autre bout de la maison, car entre le crabe et les verres de bière descendus, on n'étaient pas très frais ! Pour ne pas perdre la face, on est quand même revenu à table mine de rien, heureusement, les « ganbei » s'étaient arrêtés ! Par contre que se soit au restaurant ou invités chez des gens, dès que tout le monde a fini de manger, on ne perd pas de temps à table, on se lève assez vite ! Au restaurant, ce n'est même pas la peine de demander l'addition. Tout d'abord, votre hôte se vexera, car il prendra cela comme un sous-entendu qu'il n'a pas de quoi payer ! Alors surtout ne rien dire. Si vous avez l'occasion de manger à nouveau avec la même personne au restaurant, cette fois, ne dites rien et allez payer vous-même sans en parler. « Echange de bon procédé » Mais attention, vous vous rendrez compte, si vous restez longtemps en Chine ou que vous y travaillez, que beaucoup de choses sont sous-entendues et qu'il vaut mieux savoir à l'avance ce qu'il faut faire ou ne pas faire, plutôt que de perdre la face !
De même, une recommandation que nous souhaitons donner aux personnes qui travaillent en Chine. Vous serez très souvent invités, à des banquets, des réceptions. Surtout, même si vous n'en avez pas envie, allez-y. Dites-vous que ce n'est que l'histoire d'une soirée. Car, lorsqu'on travaillait en Chine, on allait à toutes les fêtes sans penser que cela pouvait avoir une influence quelconque mais parce que l'on se sentait obligées. Un Occidental qui travaillait avec nous, refusait systématiquement d'aller aux fêtes qui, pour lui, étaient du temps perdu. Vers le milieu de l'année, il a été remercié. Pourtant, il faisait son travail aussi bien que les autres. La raison de son licenciement fut qu'il n'arrivait pas à s'adapter à la vie Chinoise ! S'il est vrai que de travailler en Chine est très agréable, surtout, le salaire reçu par rapport au niveau de vie. Mais avant de partit travailler et vivre en Chine, il y a de nombreuses petites règles à connaître si on souhaite y rester un moment.

samedi 17 décembre 2011


La conversation

Il ne suffit pas d'avoir réussit à bien se présenter, mais il faut aussi ne pas faire d'impair dans la conversation. Au début, les Chinois sont plutôt très sympathiques et essayent de vous montrer qu'ils parlent bien anglais. ( Ne pas oublier de les complimenter sur leur anglais, même s'ils parlent très mal !) Le Chinois va tout d'abord poser à un Occidental un tas de questions, pour savoir à qui il a à faire ou par simple curiosité. N'hésitez pas à poser des questions sur la Chine en évitant les sujets tabous !
Le Tibet , Taiwan, les droits de l'homme, la secte Falun gong, et les événement de Tian'an men .
Sinon, attendez-vous à des réactions plutôt enflammées ou carrément à aucune réponse et il devient alors plutôt difficile de renouer le dialogue ! En France, un ami médecin qui recevait un Chinois qui venait voir les dernières technologies, a eu la bonne idée de lui parler du Tibet. Bien que jusque là leurs relations étaient plutôt bonnes, le Chinois a répondu d'un ton cassant que cela ne le regardait pas, et ne lui a plus adressé la parole ! Lorsque vous êtes en Chine, évitez de critiquer ouvertement votre propre pays, car les Chinois ont une très bonne impression des pays Occidentaux. Ne dénigrez pas non plus la Chine ! Au contraire, plus on parle de la beauté du pays, de la culture, que l'on dit que l'on aime le pays, plus les Chinois sont contents, les J.O de 2008 sont aussi un bon sujet et les Chinois sont alors intarissables ! Si lors d'une conversation, même si vous venez de sortir de table et qu'on vous demande si vous avez bien mangé, cela ne se rapporte seulement au repas que vous venez de faire, mais à votre santé en général, si vous avez bien mangé cela veut dire que vous allez bien, c'est une façon de demander, «  comment ça va ? » Répondez toujours oui , même si ce n'est pas le cas. Généralement, lors d'une réunion, d'un banquet ou d'une invitation à manger, les 30 premières minutes consistent plus à parler de tout et rien qu'à entrer dans un sujet précis. Lorsque vous vous retrouvez à parler avec un Chinois, dans un taxi , lors d'un voyage en avion… Ceux-ci vous bombardent de questions.
Ce n'est pas de la curiosité malsaine, ils veulent juste en savoir un peu plus sur les étrangers. Après l'incontournable question de savoir d'où on vient, et généralement quand on répond Français, ils se lancent dans un tirade comme quoi vous êtes jolie pour une fille ou séduisant pour un homme, comme tous les Français ! Puis, l'inévitable réponse : la France, le romantisme. Cela fait plaisir la première fois qu'on l'entend, mais quand tous les Chinois avec qui vous avez une conversation vous répètent la même chose, ça fait sourire ! Ils vous demanderont certainement ce que vous faites, la seconde question, et comme ils n'ont pas de tabous autour de l'argent , ils vous demanderont combien vous gagnez. Cette question est assez embêtante quand on sait combien gagne un Chinois, qui est par exemple chauffeur de taxi. Mais si vous lui dite un prix trop bas, il s'insurgera contre votre patron qui ne vous paye pas assez, et si vous dites ce que vous gagnez réellement, ils vous regardent avec une admiration, teintée d'envie, qui n'est pas toujours agréable, même si le but de votre interlocuteur n'est pas de vous mettre mal à l'aise. Le mieux est de trouver un somme intermédiaire, en sachant qu'un Chinois gagne au maximum, en tant que chauffeur de taxi, 200 yuans par mois ! ( 20 €) Ensuite, généralement suivent les questions sur la famille, « êtes vous enfant unique ? » si vous dites oui alors un longue liste de questions suivent, pourquoi ? êtes vous heureux en tant qu'enfant unique ?…. Pour les Chinois, si l'on répond à l'inévitable 4 ème question qui est de savoir si vous êtes mariés, ils trouvent cela plus qu'étrange qu'un Occidental ne soit pas marié à 30 ans. Donc, il faut essayer de répondre sans trop choquer l'interlocuteur. Surtout, évitez de parler de politique. Dans la vie privée par contre, on rencontre peu de tabous, à part le sexe.
Et évitez de parler de votre salaire si cela ne vous ai pas demandé, ce qui pourrait faire sentir son interlocuteur mal-à-l'aise. Les invitations. Le moment que nous redoutions le plus, les invitations à manger. Comme les Chinois mangent assez tôt, vers 5h30, 6h, l'invitation est donc pour 4h. Après avoir enlevé les chaussures que l'on troque contre des chaussons proposé par l'hôte, le cérémonial commence. Tout d'abord, on reçoit l'invité dans le salon, où est généralement placé à l'avance, un service à thé, que la maîtresse de maison s'empressera de remplir, puis vous demandera si vous souhaitez un coca ou autre soda. Pour le thé, il faut suivre un petit rituel, tout d'abord recevoir le thé en tenant la tasse à deux mains, et s'il y a une petite soucoupe, boire le thé en tenant le la soucoupe a moitié, s'il n'y en a pas, tenir la tasse en haut et en bas. On peut s'extasier devant la décoration de la maison, ou devant un objet, mais pas trop , car si celui-ci ne coûte pas cher, votre hôte se sentira dans l'obligation de vous l'offrir, et refuser est un manque de politesse. Donc, il vaut mieux faire des commentaires sur la maison en général. Ne demandez surtout pas à la maîtresse de maison si vous pouvez l'aider, elle prendra cela comme une insulte à son savoir faire. D'ailleurs, si on demande au Chinois si on peut aider pour faire quoi que se soit, celui ci répondra que vous êtes son invité, donc, amusez vous et ne faites rien. En effet, pour vous « amuser » ou vous faire passer le temps, votre hôte vous proposera un film ou de vous brancher le karaoké ( très répandu), en attendant que le repas soit terminé. Lors du repas, les Chinois vous diront de ne pas attendre et de manger tant que c'est chaud, même si tout le monde n'est pas servi . Ils vous offriront différents petits plats, avec tout genre de nourriture. Il faut manger un peu de tout, même si on n'aime pas, car la maîtresse de maison se sentira offensée et pensera que sa cuisine n'est pas bonne. Le repas est un des points les plus difficiles à gérer lorsqu'on est invités par des Chinois.
Il fait tout d'abord se forcer à manger de tout, même si on n'aime pas. Si on a fini son assiette, cela montre que l'on n'a pas assez mangé, et l'on est resservi, si on ne fini pas, cela est considéré comme une offense , cela veut dire que la cuisine n'est pas bonne. Le mieux est de manger de tout, même si on n'aime pas, puis au bout d'un moment, quand on bien montré aux personnes chez qui l'on est invité que l'on a beaucoup mangé, la meilleure excuse est de dire que l'on n'a vraiment plus faim, après avoir salué tous les plats en disant qu'ils sont délicieux : hen hao ( ren rao). Quand on en peut plus, il vaut mieux dire alors :  chi boa le ( prononcer tche bao le) qui veut dire j'ai trop mangé. Comme ça tout le monde peut sauver la face ! Après le repas ne pas demander à la maîtresse de maison d'aider à débarrasser, ce qui voudrait dire qu'elle ne peut pas le faire seule ! Et il est coutume de ne pas trop s'attarder après le repas, le mieux est de prétexter un rendez-vous ou quelque chose à faire, ce qui soulage l'invité comme celui qui reçoit ! Avant de partir, se confondre en remerciements, vaut mieux plus que moins !
Ce qu'il ne faut pas oublier quand on est invité, c'est de toujours apporter des présents. Ce qui n'est pas une mince affaire, quand on sait que le vin n'est pas vraiment bon et que les Chinois boivent surtout de la bière. Si le repas a lieu peu de temps après l'arrivée, prévoir de porter de France des cadeaux typiques, mais surtout des parfums, ou des bijoux Français, qui sont très chers en Chine et très prisés. Si on vit en Chine depuis un moment, la question devient plus épineuse. Essayer de trouver, quand on a le temps, des objets qui représentent le bonheur, pas de bijoux mais tout ce qui peut s'accrocher au mur, une jolie calligraphie, un paysage, une joli Bouddha du bonheur… Même si ce sont des cadeaux que l'on sait que les hôtes vont mettre dans un placard, il vaut mieux ne pas arriver les mains vides et ces cadeaux ne coûtent pas cher. Aussi, un cadeau s'offre toujours enveloppé dans du rouge, qui représente la chance, le rose ou le jaune , couleurs de la prospérité et de l'abondance pour l'hôte mais surtout pas entouré de blanc, ou de gris, ou de noir, couleurs de deuil ! A éviter  : les horloges ou les montres, car cela signifient pour les Chinois l'avancée de l'heure de leur mort ! les fleurs coupées aussi, évitez de faire cette erreur, les fleurs sont un présent apprécié en France, en Chine cela symbolise les funérailles, de même que les couteaux, symbole de lutte et aussi de division, donc mauvais présage pour l'amitié, les chapeaux de couleur verte, même tous les objets de cette couleur, mais pour les Chinois, le chapeaux vert veut dire que l'un des époux est infidèle ! de même que les chaussures qui sont homophone de coupure (jie) De même, lorsque l'on reçoit un cadeau, il est assez malpoli de l'ouvrir devant celui qui l'a offert ou si on le fait, ne jamais montrer que cela ne nous plait pas ! Remercier la personne plus de fois qu'il n'en faut et là aussi baisser un peu le tête pour montrer votre reconnaissance, tout en disant « merci : xiexie- prononcer siésié), plus de fois qu'il n'en faut.

samedi 10 décembre 2011


Les Salutations officielles

La meilleure façon, lorsque l'on rencontre quelqu'un de haut rang, est de laisser un tiers introduire les deux personnes, ou/ et de présenter à cette personne une lettre officielle pour qu'elle sache qui on est. Si l'on sait parler Chinois, ne pas lésiner sur les formules de politesse : «  c'est un grand honneur de faire votre connaissance »… « vous rencontrer me rempli de bonheur… » Par contre, entre personne du même age, vous pouvez prendre l'initiative de vous présenter, mais en respectant toujours de règles, serrer la main longtemps, baisser un peu la tête… Une bonne façon de « briser la glace » pour commencer : La personne Chinoise qui reçoit offrira immédiatement du thé, parfois sans vous le demander, parfois en vous demandant si vous préférez le café ( plus rare) . Puis, comme les Chinois fument beaucoup, il est de coutume que cette personne offre une cigarette avant de s'en allumer une. Si vous fumez, n'oubliez pas de faire de même ! Proposez à tout le monde une cigarette avant d'allumer la votre. Attention, vous pouvez aussi les proposer à une jeune femme présente, mais elle la refusera systématiquement, car c'est très mal vu lors de réunions de voir une fille fumer. Par contre, les Chinois ne sont pas contre qu'une Occidentale fume, au contraire, s'ils savent que femme Occidentale fume, plusieurs Chinois proposeront des cigarettes à la fille en même temps et se lèveront tous ensemble pour allumer la cigarette ! ce qui est assez amusant à voir. Seulement, comme les Chinois fument beaucoup, ce n'est pas une cigarette de temps en temps qu'ils offrent, mais une toutes les dix minutes ! Et comme il est malpoli de refuser, vaut mieux se retenir de fumer ! Aussi, très important, ne demandez jamais à un Chinois d'arrêter de fumer, ce qui est extrêmement malpoli, de même que de faire comprendre que la fumée vous gêne, car non seulement le Chinois ne s'arrêtera pas mais, en plus, vous risquez de compromettre l'impression que celui-ci a de vous. Lorsqu'on échange les cartes de visites, ce qui se fait généralement au début de la réunion, Il faut tendre la carte à deux mains et la présenter de façon à ce que la personne en face puisse voir qui vous êtes, votre rang… Il est coutume de se lever pour offrir sa carte et le temps que votre interlocuteur ait décidé de l'accepter, vous pouvez rester debout un petit moment !

samedi 3 décembre 2011


Les Salutations

Tout d'abord ce qu'il faut savoir, c'est comment s'adresser à une personne. Le nom de famille précède toujours le prénom. On appelle rarement quelqu'un par son prénom, même si c'est une connaissance, il faut être assez proche ou demander la permission d'utiliser le prénom, ce qui n'est généralement pas refusé, mais il vaut mieux attendre de bien connaître la personne pour cela, ou que celle-ci vous le propose du premier coup. A savoir, la femme ne prend pas la nom de son époux, donc il faut essayer de connaître les relations entre les personnes pour ne pas commettre d'impair, par exemple ne pas demander à une femme si elle est mariée si son mari se trouve à côté, mais qu'ils ne portent pas le même nom ! Lorsqu'on s'adresse à quelqu'un, qui n'est pas un ami, on dit d'abord son nom de famille suivit soit du titre de la personne, ou d'une marque de respect. Par exemple, si le nom de famille est Ling : -pour une personne âgée, on dira Ling Lao : lao veut dire ancien, pour marquer le respect envers les anciens. -de même Ling xiao ( xiao- prononcer siao- est pour le respect pour des jeunes). -pour une jeune femme on appelle Ling xiaojie ( mademoiselle- prononcer : siaotié) ou dans les restaurants simplement xiaojie, pour appeler la serveuse. -madame est taitai ( taïetaïe ) toujours suivant le nom, -monsieur est xiansheng ( siensheung ). Pour les gens qui ont une profession par exemple médecin, professeur, prononcer d'abord le nom puis le titre et non « monsieur ». Exemple : Ling laoshi ( prononcer laoche), pour un professeur, pour un médecin : Ling daifu (taïefou) .

mardi 29 novembre 2011

samedi 26 novembre 2011


Le langage physique

Les gestes n'ont pas la même signification en Chine que dans le reste du monde. Par exemple, un Chinois lèvera la main et non le doigt pour montrer sa désapprobation et l'agite de gauche à droite. Il faut bien sûr éviter de montrer un Chinois du doigt , de la tête, ce qui fait très mauvais genre. De même, toujours s'asseoir correctement pour ne pas passer pour un clochard ! Pour les femmes, attention, ne mettez pas les mains sur les hanches, car cela rappelle aux Chinois des comportements de filles de mauvais genre, croisez plutôt les mains devant vous. Si certains Chinois vous touchent la peau ou les cheveux, ne le prenez pas comme un signe d'impolitesse, ce n'est que de la curiosité, même si ça peut surprendre parfois, surtout au début. Il faut se souvenir que les Chinois n'ont pas toujours l'habitude de voir ou de pouvoir parler à un Occidental. Leurs gestes, de même que les questions qu'ils posent ( que l'on verra plus loin), n'est en fait que de la curiosité mélangée à une forme de respect.

mercredi 23 novembre 2011

Bonne revision

L'examen sera dimanche prochain je vous souhaite a tous une bonne révision .

samedi 19 novembre 2011


La gestuelle et l'apparence physique

Comme dans tous les pays, ce que l'on regarde d'abord , c'est la tenue vestimentaire. La Chine n'échappe pas à ces préjugés. Quelqu'un de bien habillé, plutôt classique, sera tout de suite mieux jugé, que quelqu'un dont la tenue sera provocante. De même pour les bijoux, plus ils sont discrets, mieux la personne est perçue, surtout que les Chinoises d'un certain niveau social ne portent que quelques bijoux discrets et généralement plutôt jolis. Il ne s'agit pas non plus de s'habiller toujours en tailleur : un jean avec un joli haut et une veste de tailleur passe très bien pour les filles, alors que les hommes ont l'habitude de s'habiller en costumes, bien que les cravates ou nœuds de papillons soient rarement portés. Même pour des invitations comme pour les banquets ou le théâtre, les Chinois ne portent pas les plus beaux habits. Toutefois, si les Chinois portent de l'importance à la tenue vestimentaire, peu attachent d'importance aux parfums, réservés aux femmes, qui adorent les marques Françaises et offrir un parfum de marque à une Chinoise est le cadeau le plus approprié et apprécié.

samedi 12 novembre 2011


LA NUMÉROLOGIE

Même si les Chinois n'accordent que peu d'importance aux nombres, certains chiffres ont une grande importance. Par exemple le 9, que l'on retrouve dans de nombreuses constructions, comme le Temple du Ciel, est le signe de la force, de la longévité. Le 2 est porte-bonheur car il comprend les deux éléments essentiels de l'homme et de la femme, le yin et le yang. Le 8 est un symbole de prospérité et de nombreux Chinois essaient d'avoir ce chiffre sur leur plaque d'immatriculation ou pour leur numéro de téléphone. Le 6 est synonyme de succès. Par contre, le 4 qui se prononcent « si » en Chinois, qui est un homophone du mot mort est non seulement un signe de mauvais présage mais aussi, dans de nombreux hôtels ou immeubles, il n'y a pas de quatrième étage où il n'y a pas de porte numéro quatre.

mercredi 9 novembre 2011

SAHA AIDKOUM

Je vous souhaite a tous une bonne fete de l'aid a vous et a vos familles pleine de joie et de bonne santé .

samedi 5 novembre 2011


MEDIUM ET CHAMANS

De nombreux médiums et chamans parcourent le pays pour donner leur prédiction lors de cérémonies. Parmi l'ancienne génération, beaucoup ont aussi recours aux divinations devant les temples, pour savoir ce que leur réserve leur avenir. Certains consultent même encore le Yijing, un des plus vieux livres divinatoires de la Chine, mais tout de même moins répandu que la chiromancie ou l'astrologie. Le Yijing est en effet très difficile à comprendre, formée à partir d'une série de combinaisons d'hexagrammes et de trigrammes. LE FENG SHUI Cet art divinatoire est de plus en plus connu est recherché en Occident. En effet, de nombreuses personnes qui s'intéressent au Feng Shui, pensent que cela sert principalement à disposer sa maison de manière à ce que celle-ci soit en symbiose avec la nature. Le Feng Shui (qui signifie littéralement vent et eau) repose en effet sur l'harmonie de la maison où l'on habite avec les éléments de la nature.
Cette croyance est une transformation d'un ancien art divinatoire qui repose sur l'énergie (le Qi). D'ailleurs, lorsque l'on pratique un art martial, on apprend à maîtriser le Qi, qui rassemble le souffle, la concentration et la maîtrise de soi. Pour les Chinois, la maîtrise Qi est indispensable si l'on veut être en bonne santé et vivre longtemps. Il s'agit non seulement de respecter le bon ordre et l'équilibre de soi-même mais aussi celui de l'Univers. C'est grâce à une bonne maîtrise du Qi que l'homme peut espérer avoir plus de force physique, intellectuelle ou spirituelle. Le Qi ne concerne donc pas que l'emplacement de la maison, mais aussi, en Chine, toutes sortes de constructions, que ce soient des autoroutes, des bureaux ou des immeubles. Pour toute construction, on demande l'avis d'un maître du Feng Shui qui, consultant sa boussole et le calendrier agricole, désigne le meilleur endroit pour une construction.

mardi 1 novembre 2011

Il était une fois… l’histoire de « Nian » 年獸的故事


Il y a bien longtemps, des paysans labouraient et cultivaient assidûment leurs champs du matin très tôt jusqu’au soir très tard. A la fin de l’année, au moment où ils fêtaient leurs récoltes, ils n’étaient pas du tout heureux, car ils avaient très peur : ils se cachaient dans la montagne, par peur du monstre « Nian », un grand monstre avec une tête de lion et un corps de bœuf. Cette bête restait au fond de la mer, et ne sortait de l’eau que le dernier jour d’année, mangeant les hommes et les animaux domestiques qu’elle rencontraient en dévastant tous les villages.
Un vieux mendiant arriva dans le village vers la fin d’une année. Il reçu l’hospitalité d’une vielle dame, sans famille. Tous les autres villageois étaient bien trop occupés à préparer leur fuite, au contraire de la vielle dame, qui s’était préparée à être mangée par « Nian » . Elle avait décidé cette année-là de rester dans le village et de ne pas s’échapper dans la montagne.
Le pauvre dit à cette femme qu’il sait comment éloigner le monstre…
Se préparant à faire face à ce désastre annuel, les gens se réunissaient dans leur famille, et préparaient ce qu’ils avaient de meilleur à manger et donnaient à contrecœur avant. De toutes façons, « Nian » allait tout détruire. Le repas du soir était beaucoup plus riche et copieux que celui du quotidien. Après le repas du réveillon, personne ne dormit. Tout le monde attendait l’arrivée de monstre.
Le lendemain, les gens revinrent du sommet. Ils furent surpris que la vielle dame fut encore vivante !
La femme avait suivi les conseils du sage : attacher des papiers rouges sur sa porte, parce que « Nian » détestait la couleur rouge ; Hacher bruyamment au couteau de la viande sur un planche, et faire brûler du bambou bien sec pour faire le plus bruit possible afin de menacer la bête.
Les villageois s’habillèrent alors de vêtements tout neufs pour se réjouir de ce Nouvel An et pour avoir trouvé des moyens d’effrayer le monstre.
Pour ces raisons, les gens mettent des vêtements neufs lors du premier jour de la nouvelle année chinoise, affichent leurs souhaits écrits sur papier rouge pour la nouvelle année, symbole de chance ; se réunissent en famille pour le repas du réveillon ; et échangent des voeux. Nous espérons que vous en ferrez de même très bientôt avec ZenZoo Foodi, qui a prévu plein d’évènements pour la nouvelle année du Tigre !
虎年1

dimanche 30 octobre 2011

DI 29 KE

1STnóng mín : paysan : peasant
2STxiāng xià : village / campagne : country (as opposed to town or city) /rural
3STrén kǒu : population / nombre de personnesd'une famille : population
4ST  fen : la grande partie : in large part / the greater part / themajority
5ST  fèn : une partie / la plupart : portion / part of / subset
6STgōng ren : ouvrier : worker
7STgōng  : industrie : industry
8STzhòng : lourd / considérable / important / poids / mettre l'accent sur /accorder de l'attention : heavy / serious
9STzhòng yào : important : important / significant / major
10STnóng  : agriculture : agriculture / farming
11STshuǐ dào : riz : rice / paddy
12ST fàn : riz cuit : (cooked) rice
13STxiǎo mài : blé : wheat
14STmiàn fěn : farine : flour
15ST  : riz / riz (non cuit) : rice
16STmiàn bāo : pain : bread
17STkāi huì : tenir ( avoir ) une réunion : have a meeting / be at a meeting / to hold orattend a meeting
18STtuō   : tracteur : tractor
19STgōng  huà : industrialisation : to industrialize /industrialization
20STgōng  huà guó jiā : les pays industrialisés : industrialized country
21STgāng cái : tout à l'heure / à l'instant : (just) a moment ago
22STcóng qián : autrefois / dans le passé : previously / formerly
23STkuài yào : almost
24STguān mén : fermeture / fermer : close down / closed doors
25STdiàn bào  : bureau du télégraphe : telegraph office
26STdiàn bào : télégramme / dépêche : telegram / cable / telegraph
27ST  : pouvoir / passable / assez bien : can / may / possible / able to
28ST   : ne pas pouvoir : may not
29STjiè : prêter / emprunter / se servir de : to lend / to borrow / excuse / pretext / by means of
30STwàng  : oublier : forget
31ST de : se souvenir de : to remember
32STfēi cháng : extraordinaire / exceptionnel / très /extrêmement : unusual / extraordinary / extreme / very /exceptional
33STfēi cháng duō : pulluler : much / very many
34STyuè lái yuè : de plus en plus / toujours plus : more and more